Le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) est de plus en plus fréquent dans les consultations. On en parle beaucoup, on pose des diagnostics, on propose des médications, des aménagements scolaires, des outils comportementaux…

Et tout cela peut être précieux.

Mais dans ma pratique, je constate que le corps de l’enfant ou de l’adulte porteur de TDAH a, lui aussi, une histoire à raconter. Une histoire souvent oubliée, méconnue, mais essentielle pour comprendre ce qui se joue en profondeur.

Le corps agité, l’intérieur saturé

Ce qu’on appelle « hyperactivité » ou « impulsivité » est parfois une tentative du système nerveux de se réguler. Quand trop de stimulations, d’émotions, de tensions internes s’accumulent, le mouvement devient un moyen d’évacuer. Et l’inattention, elle, peut être une stratégie d’évitement face à un environnement trop exigeant, trop bruyant, trop sollicitant.

Des réflexes archaïques non intégrés

Un des axes que j’explore souvent avec ces enfants (et parfois aussi avec des adultes), c’est la présence de réflexes archaïques encore actifs. Ces réflexes primitifs, hérités de la vie intra-utérine et des premiers mois de vie, sont censés s’intégrer naturellement dans le développement moteur et neurologique.

Mais lorsqu’ils restent actifs, ils peuvent créer de nombreuses manifestations :

  • Difficultés de concentration

  • Agitation permanente

  • Hypersensibilité sensorielle

  • Difficulté à rester assis ou à fixer son attention

  • Réactions émotionnelles vives

En kinésiologie, nous pouvons identifier ces réflexes grâce au test musculaire et proposer des mouvements répétitifs, ludiques et adaptés pour les intégrer en douceur. C’est un travail corporel qui, progressivement, permet au système nerveux de se poser, à l’attention de se stabiliser et aux émotions de s’apaiser.

Une approche globale et bienveillante

Chaque enfant est unique. Chaque comportement a un sens. En prenant le temps de reconnaître les besoins du corps, de libérer les stress et d’accompagner les émotions sans jugement, on permet à l’enfant de retrouver une sécurité intérieure. Et cette sécurité est la base de toute concentration, de tout apprentissage, de toute relation apaisée.

Mon approche allie la kinésiologie, les mouvements de réflexes archaïques, l’écoute des émotions, et parfois la maïeusthésie lorsque des blessures plus profondes apparaissent.


Si votre enfant est concerné par un TDAH, s’il est souvent débordé, en tension, ou en difficulté à l’école, il existe des pistes concrètes, respectueuses et profondes pour l’accompagner autrement.

Je vous accueille avec joie et sensibilité au cabinet Blossom Therapies à Pully.

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