Pourtant, l’amour de soi n’est pas un luxe : c’est une base neurologique et émotionnelle essentielle pour se sentir stable, sécurisé et capable de traverser ce que la vie nous présente.
Et si s’aimer devenait un acte thérapeutique ?
Un geste d’hygiène émotionnelle, aussi indispensable que respirer ?
Un pilier pour libérer le corps et l’inconscient, exactement comme je le vois chaque jour en séance ?
S’aimer : une ressource fondamentale pour le système nerveux
Les neurosciences montrent aujourd’hui que la manière dont nous nous parlons, dont nous nous percevons, influence directement :
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notre système nerveux autonome
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notre capacité à sortir du stress
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notre régulation émotionnelle
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notre tolérance à l’incertitude et au changement
Lorsque nous nous adressons à nous-mêmes avec dureté, critique ou dévalorisation, le cerveau active les mêmes circuits que si un danger extérieur nous menaçait.
Il se met en mode alarme, contracte nos muscles, rétrécit notre respiration, crée du brouillard mental.
À l’inverse, des paroles internes empreintes d’accueil, de douceur, de compréhension activent le système nerveux parasympathique, responsable du calme, de la récupération et de la sécurité intérieure.
Autrement dit :
S’aimer est un acte physiologique.
Il apaise le corps.
Il régule l’inconscient.
Il permet au système nerveux de “poser les armes”.
C’est ce que j’observe en kinésiologie, en maïeusthésie, dans le travail émotionnel et énergétique : quand une personne cesse de se maltraiter intérieurement, son corps commence enfin à guérir.
Pourquoi est-ce si difficile de s’aimer ?
Parce que nous avons appris très tôt à mériter l’amour.
Dans l’enfance, l’amour était souvent conditionné à notre comportement : être sage, être performant, être calme, être gentil, ne pas déranger…
Le cerveau a enregistré alors une équation simple :
“Je vaux quelque chose si…”
…et nous vivons encore aujourd’hui à l’intérieur de cette équation.
En séance, j’entends souvent :
« Je suis trop ceci »,
« Je ne suis pas assez cela »,
« J’aimerais changer pour être aimable ».
Mais le rôle de l’accompagnement thérapeutique n’est pas de changer les personnes.
C’est de les aider à se retrouver.
À se réconcilier avec elles-mêmes.
À se voir avec un regard neuf — un regard qui répare.
Dans ce sens, s’aimer n’est jamais narcissique.
C’est un acte de réparation, d’intégration et de cohérence intérieure.
S’aimer : un pilier de guérison émotionnelle
Dans ton texte source, cette phrase résonne particulièrement :
“Reconnaître nos défauts tout en embrassant nos qualités constitue un acte puissant de compassion envers nous-mêmes.”
Oui.
Parce que l’amour de soi n’est pas une perfection.
C’est une permission.
La permission :
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d’être humain
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d’être vulnérable
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d’avoir des émotions
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de se tromper
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d’apprendre
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de s’écouter
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de prendre soin de soi
Dans mes séances, qu’il s’agisse d’un travail sur le corps, les mémoires émotionnelles, la sensibilité, les relations ou la confiance en soi, une transformation profonde apparaît dès que la personne s’autorise à se traiter comme une amie — et non comme un adversaire.
Comment apprendre à s’aimer ? Des clés simples et puissantes
1. Une phrase d’amour pour rééduquer le cerveau
Notre cerveau apprend par répétition.
Trouver une phrase douce, sincère, qui te touche —
« Je suis unique »
« Je m’accueille telle que je suis »
« Je suis en sécurité »
« Doucement… on y va ensemble »
— crée un ancrage émotionnel apaisant.
Chaque fois que tu la répètes, ton système nerveux se réorganise.
2. L’autocompassion : se parler comme à son meilleur ami
La psychologie l’a démontré :
les personnes capables d’autocompassion sont moins anxieuses, plus résilientes et se remettent plus vite des difficultés.
Demande-toi :
👉 Si quelqu’un que j’aime vivait ce que je vis, que lui dirais-je ?
Puis dis-le-toi.
3. Le corps : premier terrain de l’amour de soi
Bouger, respirer, s’étirer, marcher dans la nature…
Chaque acte tendre pour ton corps envoie un message clair à ton inconscient :
« Je compte. Je mérite l’attention. Je suis vivant(e). »
La kinésiologie montre combien ces messages corporels modifient la circulation de l’énergie, du stress et des croyances limitantes.
4. La nature : un miroir qui nous remet à notre juste place
L’eau, la forêt, la terre, la lumière…
La nature nous renvoie un langage que le mental ne sait plus parler :
celui de la simplicité, du vivant, du mouvement.
S’y relier est une forme d’auto-amour.
5. Du temps pour soi : un acte de vérité
S’accorder du temps, c’est reconnaître un besoin.
Et reconnaître un besoin, c’est se respecter.
Pour beaucoup de personnes que j’accompagne, dire “j’ai besoin de temps pour moi” est une étape de guérison majeure.
S’aimer change le cerveau, le corps et les relations
L’amour de soi :
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renforce la sécurité intérieure
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régule le stress
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ouvre la voie à des relations plus saines
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permet des choix plus alignés
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restaure la confiance
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soutient la guérison émotionnelle
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influence positivement l’immunité et le système nerveux
C’est un travail intime, progressif, mais extraordinairement puissant.
Un chemin qui peut être accompagné — et parfois, il le faut.
Et si vous appreniez à vous aimer vraiment ?
Dans mon cabinet Blossom Therapies à Pully, j’accompagne les personnes à reconstruire ce lien fondamental avec elles-mêmes :
par le corps, par l’inconscient, par l’émotion, par les mémoires, par l’énergétique.
S’aimer n’est pas réservé à quelques rares personnes.
C’est une compétence, une mémoire à réactiver, un chemin à oser.
Et c’est souvent la clé de transformations profondes.
📍 Blossom Therapies – Avenue de Lavaux 35, 1009 Pully (près de Lausanne)
💻 Rendez-vous en ligne : blossomtherapies.ch/prendre-rv