Il y a une métaphore que j’aime profondément, tant elle dit quelque chose de vrai sur nos comportements humains.
Un homme rentre chez lui tard le soir. Il fait nuit noire.
En fouillant ses poches, il réalise qu’il a perdu ses clés.
Il commence alors à les chercher… mais uniquement sous un lampadaire, la seule source de lumière dans toute la rue.
Un ami qui passe s’arrête et lui demande :
— Tu es sûr que c’est bien ici que tu les as perdues ?
— Ben non, répond l’homme. Je pense que je les ai perdues plus loin, là-bas, dans le noir…
— Alors pourquoi tu cherches ici ?
— Parce que c’est le seul endroit où il y a de la lumière.
Cette métaphore, aussi simple qu’elle puisse paraître, dit tout de notre manière d’aborder nos difficultés, nos émotions, nos blocages… et de chercher nos solutions.
Chercher dans la lumière : notre zone de confort
Nous avons toutes et tous un “lampadaire” intérieur :
ce qui est connu, visible, compréhensible, maîtrisable.
Ce sont nos stratégies habituelles, nos raisonnements, nos repères.
Lorsqu’un problème apparaît, nous cherchons d’abord une solution là où nous sommes à l’aise :
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dans le mental,
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dans l’analyse,
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dans la rationalité,
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dans les comportements visibles,
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dans des lectures, des méthodes, des conseils.
C’est normal. C’est humain.
Notre cerveau préfère l’éclairé à l’inconnu.
Mais cela ne signifie pas que nos clés — ce qui ouvre vraiment la porte — s’y trouvent.
La plupart de nos réponses sont dans l’ombre
L’homme de la métaphore sait très bien que ses clés ne sont pas sous le lampadaire.
Et pourtant, il n’ose pas aller dans le noir.
Nous faisons la même chose.
Nous évitons spontanément les zones d’ombre de notre histoire :
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une émotion trop intense,
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un souvenir inconfortable,
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une vérité qu’on préfère ne pas nommer,
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un besoin jamais reconnu,
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une blessure qu’on ne veut plus ressentir.
Pourtant, c’est souvent là que se trouve la clé de notre apaisement.
Dans mon cabinet, je vois chaque semaine des personnes qui ont tout essayé :
comprendre, réfléchir, raisonner, organiser…
et qui se sentent pourtant bloquées.
Non pas parce qu’elles font mal.
Mais parce qu’elles cherchent au mauvais endroit.
Pourquoi évitons-nous le noir ?
L’obscurité intérieure n’est pas dangereuse.
Elle est simplement non explorée.
Le noir représente :
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ce qui n’a pas encore été mis en mots,
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ce qui n’a pas été accueilli,
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ce qui n’a jamais reçu de présence,
-
ce qui a été trop tôt, trop fort, trop douloureux à l’époque.
Aller dans l’ombre demande du courage…
mais surtout de la sécurité.
On n’explore pas l’obscurité tout seul, sans repère.
C’est pour cela que l’accompagnement existe.
Le rôle d’un thérapeute : tenir la lumière plus loin
Dans une séance de kinésiologie, nous ne cherchons pas sous le lampadaire.
Nous allons ensemble, pas à pas, éclairer ce qui était resté dans le noir.
Je ne te dis pas quoi voir :
je t’accompagne simplement dans l’exploration, en sécurité, en douceur, en respectant ton rythme.
C’est là que les clés apparaissent :
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une prise de conscience,
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une mémoire qui se libère,
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un besoin qui se reconnaît,
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un lien qui se retisse,
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un apaisement qui descend dans le corps.
Ce n’est jamais dans la zone éclairée par nos habitudes.
C’est dans l’espace que nous avions évité jusque-là.
On peut passer des années à chercher au mauvais endroit
Beaucoup de personnes s’épuisent parce qu’elles cherchent toujours sous le lampadaire :
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en cherchant à tout comprendre,
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en voulant “contrôler” leurs émotions,
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en accumulant des stratégies mentales,
-
en répétant les mêmes comportements.
Pendant ce temps, leurs clés — leur liberté, leur respiration, leur mouvement intérieur — sont restées ailleurs.
L’effort n’est pas le problème.
La direction, si.
Aller voir dans l’ombre, ce n’est pas se perdre
C’est se retrouver.
Le noir n’est pas un ennemi.
C’est une invitation silencieuse.
Lorsque nous acceptons enfin de regarder ce qui nous faisait peur, ce qui était douloureux, ce qui avait été mis de côté…
…nous découvrons que la clé a toujours été là.
Jamais perdue.
Juste non éclairée.
Conclusion : Et toi, où cherches-tu ?
La métaphore du lampadaire nous rappelle quelque chose d’essentiel :
Si tu cherches là où c’est confortable plutôt que là où c’est vrai, tu risques de chercher longtemps.
Mais dès que tu acceptes d’éclairer ce que tu évitais… quelque chose s’ouvre.
Si tu sens que tu tournes en rond, que tu cherches beaucoup mais que rien n’avance, c’est peut-être que la clé est ailleurs — plus en profondeur, plus en douceur, plus en vérité.
Et je suis là pour t’accompagner dans cette exploration, à ton rythme, la lumière à la main.
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