Aujourd’hui, j’aimerais vous partager une histoire qui m’a profondément touchée. Celle de Corentin, un petit garçon de 9 ans, aussi brillant que sensible. Corentin est un élève exemplaire, toujours très appliqué. Ses résultats sont excellents : il obtient des 5.5 ou des 6 partout. Tout semble aller pour le mieux. Et pourtant, à l’approche des ECR (les épreuves cantonales romandes), une peur tenace s’installe en lui.
Il est persuadé qu’il risque d’échouer. Il a peur d’avoir un 4, ou un 4.5. Il a beau avoir de l’avance et toutes les compétences requises, cette angoisse ne le lâche pas. Sa maman lui répète, jour après jour, qu’il n’a aucune raison de s’inquiéter. Mais cela ne suffit pas à apaiser ce qu’il ressent.
Pendant que sa maman me raconte tout cela, Corentin est occupé à dessiner au tableau. Je l’observe tracer des formes, concentré. Je lui demande doucement ce qu’il est en train de dessiner. Il m’explique alors qu’il s’agit d’un parcours de Mario Kart. Mario doit sauter d’une plateforme à une autre, éviter les tortues, les poissons méchants, et surtout ne pas tomber à l’eau. S’il rate son saut, il chute.
Ce dessin était bien plus qu’un jeu : c’était une métaphore très claire de ce que Corentin vivait intérieurement.
Alors je suis entrée dans son monde. Je lui ai proposé de faire un parallèle entre son parcours de Mario Kart et les ECR. Que lui, c’était Mario Corentin. Que les épreuves, c’étaient les obstacles. Et que tomber à l’eau, c’était avoir un 4. Mais qu’il avait plein de vies d’avance (comme ses très bonnes notes), et qu’il était très doué pour éviter les pièges. Il savait comment s’y prendre.
Petit à petit, son regard s’est détendu. Un sourire est apparu sur son visage. Il s’est senti compris. Et il m’a dit : « OK super, je suis prêt à venir sur la table avec toi et je veux faire partir ma peur. »
Quand on rentre dans l’univers de l’enfant, tout devient plus simple
Les enfants ne réagissent pas à la logique ou à la raison comme les adultes. Leur monde est fait d’images, de sensations, de jeux, de symboles. Quand on prend le temps de les rejoindre là où ils sont, dans leur langage, dans leur univers, alors une vraie rencontre peut avoir lieu. Et cette rencontre est souvent la clé de leur transformation.
La kinésiologie pour apaiser les peurs
Après avoir ouvert cet espace de confiance, nous sommes passés au travail corporel. J’ai accompagné Corentin avec des outils de kinésiologie, notamment la Santé par le Toucher (Touch for Health). Cette approche utilise le test musculaire pour identifier les stress et rééquilibrer l’énergie du corps à travers des points spécifiques, des mouvements et des corrections douces.
Pour aller plus loin, nous avons aussi travaillé avec des mouvements oculaires, une technique très puissante pour libérer les stress liés à des peurs ou à des situations précises. Cela permet au cerveau d’intégrer autrement l’information et de désactiver les réactions automatiques de peur.
Au travers de cette séance, Corentin a pu transformer son rapport aux ECR. Il est reparti léger, souriant, et surtout confiant. Il m’a dit : « J’ai plus du tout peur des ECR. »
Quand l’enfant se sent compris, il peut mobiliser ses propres ressources
Ce que cette histoire illustre, c’est qu’il ne suffit pas de rassurer un enfant avec des mots. Il a besoin de se sentir entendu dans ce qu’il vit. Quand on l’accueille dans son expérience, quand on l’aide à donner du sens à ce qu’il ressent, alors il peut mobiliser ses propres forces.
C’est dans cette alliance entre son monde et le nôtre que la magie opère.
Vous souhaitez accompagner votre enfant dans ses peurs, son stress ou ses difficultés scolaires ? Je vous reçois avec joie dans mon cabinet à Pully, pour des séances personnalisées en kinésiologie.