On parle souvent du TDAH comme d’un trouble de l’attention — un enfant qui ne tient pas en place, qui décroche, qui oublie, qui s’éparpille. Mais si, avant de manquer d’attention, cet enfant avait surtout manqué… d’attention reçue ?
🌀 Pas une absence d’amour. Pas un manque de bonne volonté. Mais un manque de présence réelle, de regard, de disponibilité psychique et affective.
Je suis frappée de constater que dans plus de 90 % des séances où je reçois un parent avec son enfant, le téléphone sort dans les deux premières minutes. Par automatisme. Par stress. Par habitude. Par besoin de gérer 1 000 choses à la fois. Et je ne juge personne : on vit dans un monde où l’attention est fragmentée en permanence.
Mais l’enfant, lui, capte tout. Il ressent quand on est là… et quand on ne l’est pas. Il ne fait pas la différence entre un parent physiquement présent et un parent psychiquement absent. Dans les deux cas, son monde émotionnel enregistre : « Je ne compte pas assez pour que l’attention se pose sur moi. »
Et dans cette réalité invisible mais si fondatrice, l’inconscient de l’enfant va chercher à imiter ce qu’il perçoit. Par loyauté inconsciente, il reproduit ce qu’il a connu : la non-présence. Le désalignement. Le papillonnement. Et cela peut s’appeler… trouble de l’attention.
Le plus troublant, c’est que ce mécanisme peut aussi être transgénérationnel. Un parent qui n’a pas été “vu” dans son enfance aura plus de mal à offrir une présence stable à son propre enfant. C’est un cycle. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il peut être transformé.
Alors, plutôt que de demander à l’enfant de “se concentrer”, commençons par nous concentrer sur lui.
Pas pour faire, mais pour être.
Pas pour le distraire, mais pour le rencontrer.
Regardons-le. Écoutons-le. Asseyons-nous avec lui, dans nos bottes de parent, vraiment là, même pour deux minutes, pleinement présents.
Parce qu’un enfant qui reçoit une attention pleine peut apprendre à s’en donner à lui-même.
Et retrouver, peu à peu, le chemin de son propre axe.
En kinésiologie, en hypnose ou par l’intégration des réflexes archaïques, j’accompagne ces enfants — et leurs parents — à se libérer des mémoires inconscientes, à retrouver un lien profond, à réactiver une sécurité intérieure.
Et si le “trouble” n’était qu’un appel vibrant à ce que chacun de nous, adultes, se remette à être vraiment là ?
Pour en savoir plus ou prendre rendez-vous : blossomtherapies.ch/prendre-rv
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