Je suis profondément heureuse d’avoir pu ajouter cette corde précieuse à mon arc, grâce à l’enseignement de Nathalie Marguerat et Delphine de Courville, de l’école de kinésiologie Auranesis. Un week-end puissant, bouleversant, transformateur. Une plongée au cœur de ce lien si intime, si souvent mal compris : le lien entre nos émotions, notre inconscient… et notre poids.
Quand on mange ses émotions
Nous le savons aujourd’hui grâce aux neurosciences : l’alimentation émotionnelle est une réponse adaptative du cerveau, qui cherche à apaiser un stress ou un inconfort en activant le circuit de la récompense (dopamine). Manger devient alors un calmant, un refuge, un substitut à ce qui manque : sécurité, amour, reconnaissance, présence.
Ce n’est pas une question de volonté, c’est une question de survie émotionnelle.
Mais à force de répéter ce mécanisme, le cerveau encode des automatismes : stress = nourriture. Et petit à petit, le poids devient un message du corps… ou un masque pour l’âme.
Le cerveau et ses programmes
Chaque personne dispose, au niveau inconscient, de « programmes métaboliques » : des scénarios, parfois hérités ou construits dans l’enfance, qui influencent notre rapport au poids, à la nourriture, à notre corps. Ces programmes se fondent sur des croyances inconscientes, souvent forgées dans des moments émotionnels intenses.
Grâce aux outils transmis lors de cette formation, j’ai appris à identifier ces injonctions inconscientes, parfois profondes, enfouies, puissantes — mais aussi transformables.
Voici quelques-unes des racines que l’on retrouve fréquemment derrière des prises ou des pertes de poids récurrentes :
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La peur de la solitude ou de l’abandon
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La peur de manquer (matériellement ou affectivement)
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La peur de décevoir ou d’être jugé
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La culpabilité ou la honte
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Les loyautés familiales (par exemple : “toutes les femmes de la famille sont fortes”)
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Le poids comme bouclier de protection
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Une estime de soi fragile, ou une image de soi blessée
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Le besoin inconscient de “prendre de la place” ou au contraire de s’effacer
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Des mémoires de violence, d’insécurité, de dévalorisation
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Des relations toxiques non digérées
Et tant d’autres…
Libérer les blocages, proposer un nouveau programme
Une fois ces croyances identifiées et ressenties dans le corps — car oui, tout se passe aussi dans les tissus, les cellules, le système nerveux — on peut les transformer.
Le but n’est pas de “faire maigrir” ou “faire grossir” mais d’accompagner une réconciliation. Celle entre le corps, l’esprit, et l’inconscient.
On vient alors proposer un nouveau programme. Un programme respectueux, nourrissant, apaisant. Un programme qui répond aux besoins émotionnels en profondeur, sans avoir besoin de compenser par des mécanismes destructeurs.
Un programme dans lequel le corps redevient un lieu d’habitation paisible, un espace de douceur, de présence et d’amour de soi.
Ce que j’ai vécu moi-même
Et je dois dire que j’en ai fait moi-même l’expérience, ce week-end. J’ai été surprise (et touchée) de voir que certains schémas liés à la nourriture étaient encore actifs en moi — des automatismes silencieux, qui fonctionnaient en arrière-plan sans que j’en aie conscience. Mettre de la lumière dessus, c’était déjà les transformer. Et je suis tellement reconnaissante d’avoir pu le faire.
Parce que libérer son rapport au poids, c’est aussi libérer son rapport à la vie.
Si ce post résonne en vous, si vous sentez que votre corps porte des mémoires, des peurs, des conflits non dits autour du poids, je vous accompagne avec douceur et profondeur au cabinet Blossom Therapies, à Pully.
✨ Séances de kinésiologie, hypnose et intégration des programmes inconscients
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